
All the villages that are members of the Olouguelemo Association continue to reap the benefits of the association’s work. Recent projects have targeted reforestation, erosion control, and increasing water access. Below five residents from several villages around the Bandiagara District of Mali share their thoughts on Olouguelemo’s most recent endeavors.
Cinq réflexions sur les efforts récents de l’Association Olouguelemo
Tous les villages membres de l’association Olouguelemo continuent de récolter les fruits du travail de l’association. Des projets récents ont ciblé le reboisement, le contrôle de l’érosion et l’amélioration de l’accès à l’eau. Ci-dessous, cinq habitants de plusieurs villages du district de Bandiagara au Mali partagent leurs réflexions sur les efforts les plus récents d’Olouguelemo.
Daouda Karembé

Je m’appelle Daouda Karembé, je suis de Andjine.
La marre a une multiple d’importance pour la communauté d’Andjine, son objectif est non seulement l’abreuvoir des animaux de plus de village de la zone mais aussi un ancien lieu de maraichage ou la population est en train de faire de maraichage pour la période d’hivernage.
Avant, ont avaient beaucoup de difficulté d’eau pour les animaux surtout du janvier à Juin particulièrement le village de Andjine parce que nous avons le seul puit et il est très profond.
Maintenant pendant l’hivernage, chaque famille a une petite parcelle pour faire le petit jardin. On peut trouver dans le jardin : tomate, pépinière d’oignon, aubergine, pépinière de laitue, piment, Gombo, Maïs etc.
Grace à cette marre, la communauté d’Andjine produit et consomme des légumes frais,
En recommandation, vue la pratique de maraichage par la population, le part est petit et nous demandons à la Fondation Tandana et ses partenaires de nous aider a augmenter la marre afin que la population puisse satisfaire son besoin.
Mamoudou Guiré

Je m’appelle Mamoudou Guiré, je suis un brigadier villageois de l’association Olouguelemo de Goundoly Djéninké.
Avant, avec les diguettes traditionnelles chaque fois on renouvelait la digue parce qu’après l’hivernage l’eau amenait tout.
Après la formation en technique des différents modèles de lutte anti érosive, chaque participant était pressé de retourner dans son village pour faire la démonstration.
Aujourd’hui, tous les villages membres qui ont bénéficié de cette formation de lutte anti érosive, ils pratiquent dans leurs champs ce technique qui est diffèrent des digues traditionnelles et qui protège le sol, les arbres. Non seulement il protège le sol mais aussi les herbes poussent très rapidement qui est bénéfique pour nos animaux.
En fin je demande à l’association Olouguelemo de faire la sensibilisation aux villages membres de pratiquer les différents modèles que nous avons reçu et faire le suivi de chaque village pour atteindre l’objectif de l’association et inviter des villages non-membre à prendre avec les autres membres ensemble pour restaurer les sols et les arbres.
Soumaila Walbane

C’est Soumaila Walbane, je suis de Andjine, brigade villageoise de l’association Olouguelemo de Andjine.
Avant, nos arrières-parents soignaient les différentes maladies à travers les plantes : les feuilles, écorces, racines et autres, et plus important les fruits. Parmi lesquels beaucoup des arbres sont disparu.
Aujourd’hui, c’est ma première fois de participer à une cérémonie de campagne de reboisement organisé par l’association Olouguelemo avec l’appui financier de la Fondation Tandana et ses partenaires. Cette initiative me va droit au cœur parce que quand on regarde notre nature, elle est vide et les arbres sont en train de mourir. Pour lutter contre ce phénomène il faut qu’on fasse des reboisements a temps.
Vive la Fondation Tandana et L’association Olouguelemo.
Hamedou Kansaye

Je m’appelle Hamedou Kansaye et membre de l’association Olouguelemo du Village de Sédé.
Avant on ne connaissait pas beaucoup l’importance des cordons pierreux dans les champs et dans les forêts.
Grace à la Fondation Tandana et ses partenaires, chaque année les jeunes du village se mobilisent à travers le comité de l’association Olouguelemo villageois. Avec la brigade formée on s’organise pour la construction des diguettes dans les champs et les forêts. Nous dépassons le nombre prévu des digues en mètre donné par le bureau de l’association Olouguelemo.
Après la construction de lutte anti érosive dans les forêts on a constaté que les feuillets morts qui tombent restent toujours dans les digues. Cela il enrichie le sol qui est déjà pauvre et les animaux viennent manger.
Hama Kamia

Je suis Hama Kamia de Dongotorou et brigadier de l’association Olouguelemo.
Avec le règlement intérieur de l’association Olouguelemo pour la sanction des coupes abusives des bois et les arbres sans l’autorisation, c’est une des mesures très important dans le village parce qu’avant les gens coupaient les arbres sans condition et sans penser que c’est la nature qu’ils détruisent.
Avant on ne pratiquait pas les reboisements et on pensait toujours que les arbres poussent naturellement même sans faire le reboisement.
Aujourd’hui, avec l’appui financier de la Fondation Tandana, la population réclame et fait des propositions des plantes à reboiser. Chaque fois il y a l’évolution des expériences sur la protection de la nature.
A travers l’association Olouguelemo avec ses partenaires nous sommes engagées pour la protection de l’environnement et la restauration des sols en faisant des digues anti érosive dans les champs de culture et aussi dans les forêts.
English
Five thoughts on the Olouguelemo Association’s recent efforts

All the villages that are members of the Olouguelemo Association continue to reap the benefits of the association’s work. Recent projects have targeted reforestation, erosion control, and increasing water access. Below five residents from several villages around the Bandiagara District of Mali share their thoughts on Olouguelemo’s most recent endeavors.
Daouda Karembé

My name is Daouda Karembé, I am from Andjine.
The pond is of much importance to the community of Andjine. It is not only a watering place for the animals coming from many villages in the area, but it is also a traditional market gardening venue for the local residents during the rainy season.
Previously, water for the animals was scarce, especially from January to June. It was particularly scarce in the village of Andjine because we have only one well and it is very deep.
Now during the rainy season, each family has a small plot to make a small garden. In the garden, you can find: tomatoes, onion nursery, eggplants, lettuce nursery, peppers, okra, corn, etc.
Thanks to this pond, the community of Andjine produces and consumes fresh vegetables.
As a recommendation, given the active practice of market gardening by the population, the pond is small and we ask The Tandana Foundation and its partners to help us expand the pond so that the local residents can meet their needs.
Mamoudou Guiré

My name is Mamoudou Guiré, I am a village leader of the Olouguelemo Association in Goundoly Djéninké.
In the past, with traditional stone contour lines, we had to renew the lines each time because, after the rainy season, the water would wash it all away.
After the technical training in the different models of erosion control, each participant was in a hurry to return to their village to apply it.
Today, all the member villages have benefited from this training in erosion control. They practice this technique in their fields, which is different from traditional dikes and which protects the soil and the trees. Not only does it protect the soil, but the grasses also grow very quickly, which is beneficial to our animals.
Finally, I ask the Olouguelemo Association to raise awareness among member villages in applying the different models that we have learned and to monitor each village to achieve the association’s goal and to invite non-member villages to learn along with members how to restore soil and trees.
Soumaila Walbane

I am Soumaila Walbane, from Andjine, I am a village leader of the Olouguelemo Association in Andjine.
In the past, our grandparents treated different diseases with plants: leaves, bark, roots and others, and, more importantly, fruits. And many of those trees are now gone.
Today, this is my first time to participate in a reforestation campaign ceremony organized by the Olouguelemo Association, with the financial support of The Tandana Foundation and its partners. This initiative goes straight to my heart because, when we look at our environment, it is empty and the trees are dying. To fight against this phenomenon, we need to reforest quickly.
Long live the Tandana Foundation and the Olouguelemo Association.
Hamedou Kansaye

My name is Hamedou Kansaye. I am a member of the Olouguelemo Association in the village of Sédé.
Previously, we did not know much about the importance of stone contour lines in fields and forests.
Thanks to the Tandana Foundation and its partners, each year the young people of the village are mobilized through the committee of the Olouguelemo Association. With the trained committee members, we organize ourselves for the construction of stone contour lines in the fields and forests. We exceed in meters the quantity of contour lines planned by the leadership committee of the Olouguelemo Association.
After the erosion control efforts in the forests, we found that the falling dead leaves remain in the areas protected by contour lines. This enriches the already poor soil, and the animals come and eat.
Hama Kamia

I am Hama Kamia from Dongotorou and I am a leader of the Olouguelemo Association there.
The internal regulations of the Olouguelemo Association, for the sanction of abusive cutting of wood and trees without authorization, are some of the very important measures taken in the village because previously the local residents would cut trees unconditionally and without thinking that it is nature they are destroying.
In the past, we didn’t practice reforestation and we always thought that trees would grow naturally even without reforestation.
Today, with the financial support of the Tandana Foundation, the local residents ask, and make proposals, for plants for reforestation. Each time, there is progress made toward the protection of nature.
Through the Olouguelemo Association and its partners, we are committed to the protection of the environment and the restoration of the soil by building anti-erosion stone contour lines in crop fields and also in forests.
Español
Cinco reflexiones sobre los recientes esfuerzos de la Asociación Olouguelemo

Todos los pueblos que son miembros de la Asociación Olouguelemo continúan cosechando los beneficios del trabajo de la asociación. Los proyectos recientes se han centrado en la reforestación, el control de la erosión y el aumento del acceso al agua. A continuación, cinco residentes de varias aldeas alrededor del distrito de Bandiagara de Mali comparten sus pensamientos sobre los esfuerzos más recientes de Olouguelemo.
Daouda Karembé

Mi nombre es Daouda karembé, soy de Andjine.
El estanque es de mucha importancia para la comunidad de Andjine. No solo es un abrevadero para los animales que vienen de muchos pueblos de la zona, sino que también es un lugar tradicional de cultivo de hortalizas para los residentes locales durante la temporada de lluvias.
Anteriormente, el agua para los animales era escasa, especialmente de enero a junio. Era particularmente escaso en el pueblo de Andjine porque solo tenemos un pozo y es muy profundo.
Ahora, durante la temporada de lluvias, cada familia tiene una pequeña parcela para hacer un pequeño jardín. En el jardín se pueden encontrar: tomates, vivero de cebolla, berenjenas, vivero de lechugas, pimientos, quimbombó, maíz, etc.
Gracias a este estanque, la comunidad de Andjine produce y consume verduras frescas.
Como recomendación, dada la práctica de la horticultura por parte de la población, el reparto es pequeño y le pedimos a la Fundación Tandana y sus socios que nos ayuden a incrementar el estanque para que los vecinos puedan satisfacer sus necesidades.
Mamoudou Guiré

Mi nombre es Mamoudou Guiré, soy un líder de la aldea de la Asociación Olouguelemo en Goundoly Djéninké.
En el pasado, con los diques tradicionales, renovábamos el dique cada vez porque, después de la temporada de lluvias, el agua arrastraba todo tipo de cosas.
Luego de la capacitación técnica en los diferentes modelos de control de la erosión, cada participante tuvo prisa por regresar a su aldea para aplicarlo.
Hoy, todas las aldeas miembros se han beneficiado de esta formación en control de la erosión. Practican esta técnica en sus campos, que es diferente a los diques tradicionales y que protege el suelo y los árboles. No solo protege el suelo, sino que los pastos también crecen muy rápidamente, lo que es beneficioso para nuestros animales.
Finalmente, pido a la Asociación Olouguelemo que concientice a las aldeas miembros en la aplicación de los diferentes modelos que hemos aprendido y que monitoree cada aldea para lograr el objetivo de la asociación e invite a las aldeas no miembros a aprender con otros miembros cómo restaurar el suelo y los árboles.
Soumaila Walbane

Soy Soumaila Walbane, de Andjine, soy líder de la aldea de la Asociación Olouguelemo en Andjine.
En el pasado, nuestros abuelos trataban diferentes enfermedades con plantas: hojas, cortezas, raíces y otras, y lo más importante, frutos. Y muchos de esos árboles ahora se han ido.
Hoy, es la primera vez que participo en una ceremonia de campaña de reforestación organizada por la Asociación Olouguelemo, con el apoyo financiero de la Fundación Tandana y sus socios. Esta iniciativa va directo a mi corazón porque, cuando miramos nuestro entorno, está vacío y los árboles están muriendo. Para luchar contra este fenómeno, debemos reforestar rápidamente.
Viva la Fundación Tandana y la Asociación Olouguelemo.
Hamedou Kansaye

Mi nombre es Hamedou Kansaye. Soy miembro de la Asociación Olougeulemo en el pueblo de Sédé.
Anteriormente, no sabíamos mucho sobre la importancia de los terraplenes de piedra en los campos y bosques.
Gracias a la Fundación Tandana y sus socios, cada año los jóvenes del pueblo se movilizan a través del comité de la Asociación Olouguelemo. Con la brigada capacitada, nos organizamos para la construcción de diques en los campos y bosques. Superamos en metros el número de diques previstos por la oficina de la Asociación Olouguelemo.
Después de los esfuerzos de control de la erosión en los bosques, encontramos que las hojas muertas que caen permanecen en los diques. Esto enriquece el suelo ya pobre y los animales vienen y comen.
Hama Kamia

Soy Hama Kamia de Dongotorou y soy un líder de la Asociación Olouguelemo allí.
El reglamento interno de la Asociación Olouguelemo, para la sanción de la tala abusiva de madera y árboles sin autorización, son algunas de las medidas muy importantes que se toman en el pueblo porque anteriormente los vecinos del lugar cortaban los árboles desmesuradamente y sin pensar que es la naturaleza lo que están. destruyendo.
En el pasado, no practicamos la reforestación y siempre pensamos que los árboles crecerían naturalmente incluso sin reforestación.
Hoy, con el apoyo económico de la Fundación Tandana, los vecinos piden y hacen propuestas de plantas para reforestar. Cada vez se avanza hacia la protección de la naturaleza.
A través de la Asociación Olouguelemo y sus socios, estamos comprometidos con la protección del medio ambiente y la restauración del suelo mediante la construcción de diques anti-erosión en campos de cultivo y también en bosques.