
During the global celebration of The Tandana Foundation’s 15th anniversary, several inspiring individuals involved in the organization’s programs were invited to share their stories with the hundreds of virtual attendees in the audience. The following is the transcript of the speech given by Ousmane Tembiné, administrative secretary of the Olouguelèmo Association in Mali.
La nécessité derrière le travail environnemental de l’association Olougelemo et ce qu’elle a pu accomplir jusqu’à présent

Lors de la célébration mondiale du 15e anniversaire de la Fondation Tandana, plusieurs personnes inspirantes impliquées dans les programmes de l’organisation ont été invitées à partager leurs histoires avec les centaines de participants virtuels dans le public. Ce qui suit est la transcription du discours prononcé par Ousmane Tembiné, secrétaire administratif de l’Association Olouguelèmo au Mali.
Je m’appelle Ousmane Tembiné, marié père de 8 enfants, chef de famille dans le village de Kansongo, secrétaire administratif de l’Association Olouguelèmo de protection de l’environnement de Wadouba.
Ma communauté avait constaté la dégradation des sols lié au changement climatique mais ne savant pas que faire avec une perte de récolte de céréale considérable chaque année. Chaque année, on cultivait avec encore plus d’effort, mais chaque fois la récolte diminuait. On ne pouvait pas récolter du mil suffisant pour alimenter nos familles pendant toute l’année. Donc beaucoup de jeunes étaient obligés de partir aux grandes villes pour chercher du travail et pouvoir payer des céréales pour leur familles.
Fort heureusement Anna Taft est arrivée dans mon village et j’ai participé à la rencontre avec la population de Kansongo sur les besoins prioritaires du village. La population a souligné son inquiétude sur le problème de l’avancée du désert qui les menace sérieusement et que si rien n’est fait vivre ici sera très difficile.
« Comme vous venez d’exprimer la désertification comme un problème prioritaire dans vos vies, quelles solutions avez-vous ? » dit la volontaire Américaine.
La population a répondu simplement que nous essayons de protéger nos champs et nos points d’eau selon nos moyens et nos connaissances ancestrales.
Sans rien promettre la volontaire a raconté qu’elle a entendu parler d’une communauté comme vous qui est bien organisé dans les pratiques de protection de l’environnement. Si vous souhaitez voir et venir les pratiquer ici, je peux vous amener là-bas voir. Sans hésitation la population s’est engagé et a accepté la proposition de la visite d’échange avec cette communauté.
Au retour de la visite, 8 villages de la commune de Wadouba ont commencé l’ASSOCIATION Inter-villageoise de Protection de l’Environnement et de Gestion des Ressources Naturelles de la Commune de Wadouba : « Olouguelemo » le 17 Mars 2012.
L’association s’est fixé comme objectif de s’adapter aux effets de changement climatiques.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités de protection de l’environnement, l’association OLOUGUELEMO a reçu grâce à la Fondation TANDANA plusieurs formations qui ont contribué au renforcement des compétences de ses membres et ainsi qu’à l’amélioration de la qualité des mesures d’adaptabilité au changement climatique.
Ce partenariat nous a permis de réaliser plusieurs activités par chaque village membre à Olouguèlèmo entre et autres : la pratique de régénération naturelle assisté des arbres dans les champs de tous ses membres, la mise en défense en hectares, soit 5 à 10 ha par village membre, et la tenue des ateliers sur les textes forestiers et les techniques de lutte contre la dégradation du sol et de la technique de fabrication et de vulgarisation des foyers améliorés.

L’Association compte aujourd’hui 24 villages et il y a beaucoup de villages sur la liste d’attente dans la commune rurale de Wadouba.
Maintenant on voit une très grande différence dans notre environnement et dans nos récoltes. Un champ ou les cordons pierreux ont été construit pour prévenir l’érosion, produit deux fois le mil qu’un champ ou ce travail n’a pas été fait. Les femmes qui devaient marcher jusqu’à 10 km pour trouver le bois de cuisine, maintenant elles trouvent le bois a cote du village, grâce au travail de régénération naturelle assisté. Et elle brule seulement 50% du bois qu’avant grâce au foyer amélioré. Dans les forêts protégées, on voit tellement de verdure, et on trouve maintenant des fruits sauvages et des animaux qui avaient disparu de notre région. A travers nos efforts, nous arrivons a bien adapter au changement climatique et petit à petit a pouvoir remplir nos besoins.
Toutes ces activités et expériences acquises, et ce grand changement dans notre environnement ont été rendues possibles grâce au soutien financier de la Fondation TANDANA.
Sans doute aujourd’hui je témoigne avec fierté, que l’engagement promis par la directrice de la Fondation et notre communauté a été accompli et chaque parti continue à progresser pour atteindre plus de résultats dans l’adaptation au changement climatique.
Vive la Fondation Tandana, vive l’association Olouguelemo, Merci à tous les donateurs de la Fondation Tandana pour continuer à nous soutenir dans la protection de l’environnement d’où viennent toutes nos ressources de vivres.

English
The need behind the Olougelemo Association’s environmental work and what it has been able to accomplish so far

During the global celebration of The Tandana Foundation’s 15th anniversary, several inspiring individuals involved in the organization’s programs were invited to share their stories with the hundreds of virtual attendees in the audience. The following is the transcript of the speech given by Ousmane Tembiné, administrative secretary of the Olouguelèmo Association in Mali.
My name is Ousmane Tembiné. I am married, and the father of eight children, from the village of Kansongo, and administrative secretary of the Olouguelemo Association for the protection of the environment of Wadouba Township.
My community had seen soil degradation linked to climate change, but did not know what to do with a considerable decrease in our grain harvest each year. Each year, we cultivated with more effort, but each time the harvest diminished. We couldn’t harvest enough millet to feed our families for the whole year. So many young people were forced to go to the big cities to look for work in order to be able to buy food for their families.

Fortunately, Anna Taft arrived in my village, and I participated in the meeting with the people of Kansongo on the priority needs of the village. The people stressed their concern about the problem of the advance of the desert, which seriously threatens us, and that if nothing is done, living here will be very difficult.
“As you have just expressed desertification as a priority problem in your lives, what solutions do you have?” said the American volunteer.
The people simply replied that we are trying to protect our fields and our water sources according to our means and our ancestral knowledge.
Without promising anything, the volunteer said she heard about another community that was well organized in environmental protection practices. “If you would like to see what they are doing and adopt those kinds of practices, I can take you to see it,” she said. Without hesitation, the people got involved and accepted the proposal for an exchange visit with this community.
Upon returning from the visit, eight villages in Wadouba Township started the inter-village association for the protection of the environment and the management of natural resources: “Olouguelemo” on March 17, 2012.
The association has set itself the goal of adapting to the effects of climate change.
As part of the implementation of its environmental protection activities, the Olouguelemo Association has received, thanks to the Tandana Foundation, several trainings which have strengthened the skills of its members and improved the quality of its climate change adaptation measures.
This partnership has enabled us to carry out many activities in each Olouguelemo member village including: the practice of assisted natural regeneration of trees in the fields of all its members, the protection of five to 10 hectares of forest in each member village, and the holding of workshops on forestry texts and techniques for combating soil degradation and the technique of manufacturing and popularizing improved cookstoves.
The association now has 24 villages and there are many other villages on the waiting list to join.
Now, we see a very big difference in our environment and in our harvest. A field where stone contour lines were built to prevent erosion produces twice the millet that a field where this work was not done can produce. Women who had to walk up to 10 km to find wood for cooking, now they find wood near the village, thanks to the work of natural regeneration. And, they only burn 50% of the wood they did before thanks to the improved stoves. In the protected forests, we see so much greenery, and we now find wild fruits and animals that had disappeared from our region. Through our efforts, we are able to adapt well to climate change and little by little to be able to meet our needs.
All these activities and experiences acquired, and this great change in our environment have been made possible thanks to the financial support of The Tandana Foundation.
Without a doubt, today I bear witness with pride, that the commitment promised by the director of the foundation and our community has been fulfilled and each party continues to progress to achieve more results in adaptation to climate change.
Long live The Tandana Foundation, and long live the Olouguelemo Association. Thank you to all the donors of The Tandana Foundation for continuing to support us in protecting the environment from which all our food resources come.

Español
La necesidad detrás del trabajo ambiental de la Asociación Olougelemo y lo que ha sido capaz de lograr hasta ahora

Durante la celebración mundial del 15.º aniversario de la Fundación Tandana, se invitó a varias personas inspiradoras involucradas en los programas de la organización a compartir sus historias con los cientos de asistentes virtuales en la audiencia. La siguiente es la transcripción del discurso pronunciado por Ousmane Tembiné, secretario administrativo de la Asociación Olouguelèmo en Malí.
Mi nombre es Ousmane Tembiné. Soy casado y padre de ocho hijos, del pueblo de Kansongo, y secretario administrativo de la Asociación Olouguelemo para la protección del medio ambiente del municipio de Wadouba.
Mi comunidad había visto la degradación del suelo vinculada al cambio climático, pero no sabía qué hacer con una disminución considerable en nuestra cosecha de granos cada año. Anualmente cultivábamos con más empeño, pero cada vez disminuía la cosecha. No pudimos cosechar suficiente mijo para alimentar a nuestras familias durante todo el año. Muchos jóvenes se vieron obligados a ir a las grandes ciudades a buscar trabajo para poder comprar alimentos para sus familias.
Afortunadamente, Anna Taft llegó a mi pueblo y participé en la reunión con la gente de Kansongo sobre las necesidades prioritarias del pueblo. La gente destacó su preocupación por el problema del avance del desierto, que nos amenaza seriamente, y que si no se hace nada, vivir aquí será muy difícil.
“Como acaban de expresar la desertificación como un problema prioritario en sus vidas, ¿qué soluciones tienen?” dijo la voluntaria estadounidense.
La gente simplemente respondió que estamos tratando de proteger nuestros campos y nuestras fuentes de agua de acuerdo con nuestros medios y nuestro conocimiento ancestral.
Sin prometer nada, la voluntaria dijo que escuchó de otra comunidad que estaba bien organizada en prácticas de protección ambiental. “Si desea ver lo que están haciendo y adoptar ese tipo de prácticas, puedo llevarlo a verlo”, dijo. Sin dudarlo, la gente se involucró y aceptó la propuesta de una visita de intercambio con esta comunidad.
Al regresar de la visita, ocho comunidades del municipio de Wadouba iniciaron la asociación entre comunidades para la protección del medio ambiente y la gestión de los recursos naturales: “Olouguelemo” el 17 de marzo de 2012.
La asociación se ha fijado el objetivo de adaptarse a los efectos del cambio climático.
Como parte de la implementación de sus actividades de protección ambiental, la Asociación Olouguelemo ha recibido, gracias a la Fundación Tandana, varias capacitaciones que han fortalecido las habilidades de sus miembros y mejorado la calidad de sus medidas de adaptación al cambio climático.
Esta asociación nos ha permitido llevar a cabo muchas actividades en cada comunidad miembro de Olouguelemo, que incluyen: la práctica de la regeneración natural asistida de árboles en los campos de todos sus miembros, la protección de cinco a 10 hectáreas de bosque en cada comunidad miembro, y la celebración de talleres sobre textos forestales y técnicas para combatir la degradación del suelo y la técnica de fabricación y divulgación de estufas mejoradas.

La asociación cuenta ahora con 24 comunidades y hay muchas otras comunidades en lista de espera para unirse.
Ahora, vemos una diferencia muy grande en nuestro entorno y en nuestra cosecha. Un campo donde se construyeron líneas de contorno de piedra para evitar la erosión produce el doble de mijo que un campo donde no se hizo este trabajo. Mujeres que tenían que caminar hasta 10 km para conseguir leña para cocinar, ahora encuentran leña cerca a la comunidad, gracias al trabajo de regeneración natural. Y solo queman el 50% de la leña que quemaban antes gracias a las estufas mejoradas. En los bosques protegidos vemos mucha vegetación y ahora encontramos frutos silvestres y animales que habían desaparecido de nuestra región. A través de nuestro esfuerzo, somos capaces de adaptarnos bien al cambio climático y, poco a poco, poder satisfacer nuestras necesidades.
Todas estas actividades y experiencias adquiridas, y este gran cambio en nuestro entorno han sido posibles gracias al apoyo económico de la Fundación Tandana.
Sin duda hoy doy testimonio con orgullo, que el compromiso prometido por la directora de la fundación y nuestra comunidad se ha cumplido y cada parte sigue avanzando para lograr más resultados en la adaptación al cambio climático.
Viva la Fundación Tandana, y viva la Asociación Olouguelemo. Gracias a todos los donantes de La Fundación Tandana por seguir apoyándonos en la protección del medio ambiente del que provienen todos nuestros recursos alimentarios.

It’s just wonderful, Anna, to read of these wonderful and meaningful accomplishments. You have changed so many lives!