Joining together to keep a special teacher in rural Mali

Elé is from the village of Dianweli, about 7 km from Yarou-Plateau. He attended secondary school in Bourgouma, 3 km from his village. He is certified with a technician’s diploma (BT) from the professional school of Kayes in western Mali.

Elé composed the following passage about his experience as a subidized teacher and how the Tandana Foundation teamed with the local residents to ensure he was able to receive payment for his work and stay teaching in rural Yarou-Plateau.
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Español

Rejoindre ensemble pour garder un enseignant spécial dans le Mali rural

Elé vient du village de Dianweli à 7km de Yarou-Plateau. Il a fréquenté le 1er cycle à Bourgouma à 3 km de son village. Il est titulaire de BT (Brevet de technicien) à l’école professionnelle de Kayes la 1ère région du Mali.

Elé a composé le passage suivant au sujet de son expérience en tant qu’enseignant subalterne et comment la Fondation Tandana a fait équipe avec les résidents locaux pour s’assurer qu’il pouvait recevoir le paiement de son travail et rester enseignant dans les régions rurales de Yarou-Plateau.

En 2011 -2012, je suis retourné au village auprès des parents pour les aidé à travailler avant que je trouve un travail.

En 2013, il y’avait une programme de stage pour donner des cours au 1er cycle avec le programme passerelle ou j’ai fait 9 mois de stage volontaire.

En 2014 jusqu’à 2016, je suis un enseignant subventionné, c’est à dire payé par la population. Mais souvent la population me paye et souvent elle me payait difficilement.

Malgré tout, je continuais à donner les cours volontairement car il y a toujours un manque d’enseignant dans cette école à cause de son enclavement. Dans cette situation, j’ai été très touché des actions de la Fondation Tandana. Malgré la distance qui nous sépare de Bandiagara chef-lieu de notre cercle, cette fondation depuis 2011 continue à venir chaque année à Yarou-Plateau. Alors que les autres ONGs ne viennent pas la bas parce que notre zone est enclavée, très éloignée et l’accès n’est pas facile. Les gens de Bandiagara ne comprennent pas notre langue, donc la communication est difficile entre eux et nous. Mais avec tout, la Fondation Tandana continue à accompagner les femmes de Yarou avec le programme EPC et banque de coton. Notre village a beaucoup bénéficié avec la Fondation Tandana depuis le prémier directeur Nouhoum Tembiné des appuis en fournitures et un jardin scolaire bien clôturé qui permet de payer les fournitures de l’année scolaire à travers la vente des produits maraichers.

Je suis resté à l’école de Yarou-Plateu à cause des actions de la Fondation Tandana car quand Moussa et Housseyni viennent ici chaque fois pour les activités de la Fondation je m’implique dans les formations et dans l’interprétation.

Grace aux formations du jardin scolaire, la pratique de maraichage avec les élevés, et aussi l’expérience de tenir l’Assemblée générale avec toute la population de Yarou-Plateau et particulièrement de prendre la parole devant tout le monde, j’ai beaucoup appris avec la Fondation Tandana. J’ai appris a faire le maraichage que je n’avais jamais pratiqué ainsi qu’a pratiquer l’interprétation et tenir les cahiers de la Banque de coton de Yarou-Plateau dans la mobilisation des femmes.

Depuis la fin de l’année scolaire 2016 je voulais aller travailler dans un autre endroit car avec ma femme et l’enfant j’ai des dépenses maintenant et cette responsabilité m’obligeait d’aller travail dans une autre école en laissant mes jeunes frères sans enseignant pour avoir un salaire.

De nos jours, si je suis resté à l’école de Yarou-Plateau c’est grâce aux activités de la Fondation Tandana ainsi que les deux grands acteurs Moussa Tembiné et Housseyni Pamateck qui m’ont beaucoup encouragé pour que je reste à l’école de Yarou et de les aider à faire la traduction lors des réunions ou Assemblée générale. De leur poche ils me faisaient des aides pour mes dépenses car la population ne me payait pas correctement.

L’année passée à la fin de la campagne j’ai expliqué mon problème a Moussa Tembiné, le chargé des programmes au Mali, en disant que je vais en aventure pour chercher l’argent ou dans une autre école malgré son appui pour les activités de la Fondation Tandana et je ne pouvais pas allé sans lui faire savoir ; c’était difficile pour moi de lui dire avec tout que j’ai bénéficié et de laisser les activités de Tandana , mais mes responsabilités de chef famille m’a obligé de lui dire en face quand il est venu en mission de suivi. J’ai compris que Moussa n’était pas content de mon départ et j’ai eu honte de lui voir mécontent de la nouvelle, car Moussa rit toujours avec moi d’habitude.

Après quelques minutes de silence, Moussa après réflexion m’a dit qu’on va ensemble avoir des solutions à tes problèmes et il faut patienter. La première solution c’est que je vais parler à Housseyni le superviseur qui viendra entretenir avec le comité de gestion scolaire et les parents pour sensibiliser à payer régulièrement ton salaire. En deuxième, je vais faire une proposition de subvention de ton salaire à mon Directrice Anna pour expliquer ta situation et soumettre cette proposition à la Fondation Tandana. C’est comme ça que j’ai accepté de rester quelques mois pour voir.

A ma grande surprise, en novembre 2017 Housseyni Pamateck est venu et il a réuni les différents chefs de village et le comité de gestion scolaire en expliquant clairement mon rôle et ma responsabilité de l’enseignement et toutes les activités Fondation Tandana. A cause de ces activités la Fondation accepte de subventionner la moitié du salaire de l’enseignant Elè à condition que vous lui payez régulièrement l’autre moitié. Après concertation, les responsables scolaires et les chefs des villages présents ont accepté avec joie d’être régulier dans le paiement et ont adressé un vif remerciement à la Fondation Tandana d’avoir cette belle initiative et de sauver leur école et diminuer leurs charges. Vive la Fondation Tandana.

Aujourd’hui ma fierté est de donner au maximum les cours aux élevés et souvent je suis le seul qui peut faire un mois sans chômer de cours. Chaque deux ans on change le Directeur car tout le monde ne veut pas rester à Yarou –Plateau.

Je remercie d’abord les équipes du Mali Moussa Tembiné et Housseyni Pamateck qui m’ont beaucoup encouragé avec les actions de TANDANA dans mon village, je remercie Anna Taft qui a beaucoup plaidé la proposition au conseil de la Fondation Tandana et toute ses équipes aux noms des élevés et à mon propre nom.

Chaque jour je prie Dieu que la paix revienne au Mali et partout dans le monde afin de pourvoir vous remercier face à face un jour.

Par Elè Samakan, enseignant bénévole de la Fondation Tandana

English

Joining together to keep a special teacher in rural Mali

Elé is from the village of Dianweli, about 7 km from Yarou-Plateau. He attended secondary school in Bourgouma, 3 km from his village. He is certified with a technician’s diploma (BT) from the professional school of Kayes in western Mali.

He composed the following passage about his experience as a subidized teacher and how the Tandana Foundation teamed with the local residents to ensure he was able to receive payment for his work and stay teaching in rural Yarou-Plateau.

“Between 2011-2012, I returned to the village near my parents to help them before I found a job.

In 2013, there was an internship program to teach classes at a secondary school with a bridge program where I did my voluntary 9-month internship.

Between 2014-2016, I worked as a subsidized teacher, meaning I was paid by the local residents. However, sometimes it was often difficult to receive payments from the community.

Despite this, I continued to give voluntary classes because there was always a lack of teachers in this school due to its isolation. Through this situation, I was truly touched by the actions of the Tandana Foundation. Despite the distance that separated us from Bandiagara, the chief town of our district, since 2011 this foundation continues to come each year to Yarou-Plateau. Whereas other non-profits don’t come to our isolated zone which is very far and not easy to access. The people of Bandiagara do not understand our language, and therefore communication is difficult between us. The Tandana Foundation continues to support the women of Yarou with the Savings for Change and the Cotton Bank program. Our village has benefited a lot from the Tandana Foundation since the first director Nouhoum Tembiné; from the supply support and a fenced in school garden that helps pay for the school supplies each year from selling its produce.

I stayed at the school of Yarou-Plateau thanks to the actions of the Tandana Foundation. When Moussa and Housseyni visit each time for the Tandana Foundation’s activities, I get involved in the training sessions and the interpretation.

Thanks to the school’s garden program, the practice of market gardening with the students, and also the experience of holding a general meeting with the entire community of the Yarou-Plateau, particularly speaking in front of everyone, I learned a lot from the Tandana Foundation. I learned to grow market produce in the garden, which I have never done, as well as interpreting and managing the books for the Cotton Bank of Yarou-Plateau in the advocacy of women.

Since the end of the 2016 school year, I wanted to work in another place due to my wife and child; I have expenses now and this responsibility requires me to work in another school, leaving my young brothers without a teacher, in order to have a salary.

But now I stayed at the school of Yarou-Plateau because of the activities of the Tandana Foundation as well as the two big participants Moussa Tembiné and Housseyni Pamateck who encouraged me to stay at the school of Yarou and to help them translate during the general meetings. Out of pocket, they helped with my expenses because I didn’t receive proper payment.

Last year, at the end of the campaign, I explained my problem to Moussa Tembiné, the program manager in Mali, by saying that I was in search of money so I would need to go to another school despite his support for the Tandana Foundation’s activities. However, I couldn’t go without informing him; it was difficult to tell him with everything I benefited from and to leave him to do the Tandana activities on his own, but my responsibilities as head of the household required me to tell him in person when he came to check in. I was aware that Moussa wasn’t happy with my departure, and I was ashamed to see him unhappy with the news, because Moussa usually always laughs with me.

After several minutes of silence, Moussa, after some reflection, told me that we will find a solution to my problems together, and we must be patient. The first solution was that he would talk to Housseyni, the supervisor. He, along with the committee of school management, would come talk with the parents to inform them of the need for regular payment of my salary. Secondly, he would propose a grant for my salary to his director Anna to explain my situation and to submit this proposal to the Tandana Foundation. It’s for this reason that I agreed to stay a few months to see.

To my surprise, in November 2017, Housseyni Pamateck came and united the different chiefs of the villages and the committee of school management by clearly explaining my role, my responsibility as teacher, and the activities of the Tandana Foundation. Due to these steps, the foundation accepted to grant half of my teacher salary under the condition that the other half is paid regularly by the village and committee. After reflection, the school officials and the village chiefs present gladly accepted to pay regularly, and sent a quick thank you to the Tandana Foundation for this wonderful initiative, for having saved their school and for reducing their costs. Vive la Tandana Foundation.

Today my pride lies with giving the full number of classes to the student, and often I am the only one who can provide this without cancelling classes in a month. Every two years, we change the director, because not everyone wants to stay in Yarou-Plateau.

By Elè Samakan, volunteer teacher of the Tandana Foundation

Español

Unidos para mantener a un profesor especial en la zona rural de Malí

Elé es de la aldea de Dianweli, a unos 7 km de Yarou-Plateau. Asistió a la escuela secundaria en Bourgouma, a 3 km de su pueblo. Está certificado con el diploma de técnico (BT) de la escuela profesional de Kayes en el oeste de Malí.

Compuso el siguiente pasaje sobre su experiencia como profesor subsidiado y cómo la Fundación Tandana se asoció con los residentes locales para asegurar que si pudo recibir el pago por su trabajo y permanecer enseñando en la zona rural de Yarou-Plateau.

“Entre 2011-2012, regresé al pueblo cerca de mis padres para ayudarlos antes de encontrar un trabajo.

En 2013, hubo un programa de pasantías para enseñar clases en una escuela secundaria con un programa puente donde hice mi pasantía voluntaria de 9 meses.

Entre 2014-2016, trabajé como maestro subsidiado, lo que significa que me pagaron los residentes locales. Sin embargo, a veces a menudo era difícil recibir pagos de la comunidad.

A pesar de ello, continué impartiendo clases voluntarias porque siempre había falta de profesores en esta escuela debido a su aislamiento. A través de esta situación, me emocionó verdaderamente la acción de la Fundación Tandana. A pesar de la distancia que nos separaba de Bandiagara, la principal ciudad de nuestro distrito, desde 2011 esta Fundación continúa viniendo cada año a Yarou-Plateau. Otras organizaciones no lucrativas no llegan a nuestra zona aislada, ya que está muy lejos y no es fácil de acceder. La gente de Bandiagara no entiende nuestro lenguaje, y por lo tanto la comunicación es difícil entre nosotros. La Fundación Tandana sigue acompañando a las mujeres de Yarou con los ahorros para el cambio y el programa del Banco de algodón. Nuestro pueblo se ha beneficiado mucho de la Fundación Tandana desde el primer director Nouhoum Tembiné; desde el soporte de suministro y una vallada en el jardín escolar que ayuda a pagar los suministros escolares cada año de la venta de sus productos.

Me quedé en la escuela de Yarou-Plateau gracias a las acciones de la Fundación Tandana. Cuando Moussa y Housseyni vienen aquí cada vez para las actividades de la Fundación Tandana, me involucro en las sesiones de entrenamiento e interpretación.

Gracias al programa de jardinería de la escuela, la práctica de jardinería de mercado con los estudiantes, y también la experiencia de celebrar una reunión general con toda la comunidad de la Yarou-Plateau, en particular hablando delante de todos, aprendí mucho de la Fundación Tandana. Aprendí a cultivar los productos del mercado en el jardín, que nunca había hecho, así como la interpretación y la gestión de los libros para el Banco de algodón de Yarou-Plateau en la defensa de la mujer.

Desde el final del año escolar 2016, yo quería trabajar en otro lugar debido a mi esposa e hijo; tengo gastos ahora y esta responsabilidad me obliga a trabajar en otra escuela, dejando a mis jóvenes hermanos sin profesor, para tener un salario.

Pero ahora me quedé en la escuela de Yarou-Plateau debido a las actividades de la Fundación Tandana, los dos grandes participantes Moussa Tembiné y Housseyni Pamateck me animaron a permanecer en la escuela de Yarou para ayudarles a traducir durante reuniones generales. De su bolsillo, me ayudaron con mis gastos porque no recibia el pago adecuado.

El año pasado, al final de la campaña, expliqué mi problema a Moussa Tembiné, el Gerente del programa en Malí, al decir que yo estaba en búsqueda de dinero tendría que ir a otra escuela a pesar de su apoyo en las actividades de la Fundación Tandana.

Sin embargo, no me podía ir sin informarle; era difícil decirle con todo lo que me beneficiaba y dejarlo para que hiciera las actividades de Tandana por su cuenta, pero mis responsabilidades como jefe de familia me exigían que le dijera en persona cuando viniera a buscarme. Era consciente de que Moussa no estaba contento con mi partida, y me daba vergüenza verle infeliz con las noticias, porque Moussa usualmente siempre se reía conmigo.

Después de varios minutos de silencio, Moussa, después de alguna reflexión, me dijo que encontraremos una solución a mis problemas juntos, y debemos ser pacientes. La primera solución era que él hablaría con Housseyni, el supervisor. Él, junto con el Comité de dirección de la escuela, vendría a hablar con los padres para informarles del pago regular de mi salario. En segundo lugar, propondría una subvención para mi salario a su directora Anna para explicar mi situación y presentar esta propuesta a la Fundación Tandana. Es por esta razón que acepté quedarme unos meses para ver.

Para mi sorpresa, en noviembre de 2017, Housseyni Pamateck vino y unió a los diferentes jefes de los pueblos y al Comité de gestión escolar explicando claramente mi papel, mi responsabilidad como maestro, y las actividades de la Fundación Tandana. Debido a estos pasos, la Fundación aceptó conceder la mitad de mi salario de maestro con la condición de que la otra mitad sea pagada regularmente por el pueblo y el Comité. Después de la reflexión, los funcionarios de la escuela y los jefes del pueblo presentes con gusto aceptaron pagar regularmente, y enviaron un rápido agradecimiento a la Fundación Tandana por esta maravillosa iniciativa, por haber salvado su escuela y por reducir sus costos. Viva la Fundación Tandana.

Hoy en día mi orgullo radica en dar el número completo de clases al estudiante, y a menudo soy el único que puede proporcionar esto sin cancelar las clases en un mes. Cada dos años, cambiamos el director, porque no todo el mundo quiere quedarse en Yarou-Plateau.

Primero quiero dar las gracias al equipo de Mali Moussa Tembiné y Housseyni Pamateck que me animaron mucho a involucrarme con Tandana en mi aldea. Quiero agradecer a Anna Taft, quien impulso la propuesta al Consejo de la Fundación Tandana, y a todo el equipo de Tandana en nombre de mis estudiantes y de mí mismo.

Cada día rezo a Dios para que la paz regrese a Malí y en todas partes del mundo para poder agradecerle en persona un día.”

Por Elé Samakan, profesor voluntario de la Fundación Tandana

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